Hors bord
Il y a des espaces partout
il suffit de regarder
il y a des espaces partout
et pourtant
ils sont enfermés
inaccessibles
derrière des barreaux, des grilles, de hauts murs
des limites défendues
et je suis de l'autre côté
c'est comme un ruban d'asphalte
mouvant
un tapis roulant qui a le hoquet
et lorsque je trébuche
je ne trouve pas la sympathie
les espaces restent clos
vides
mais ils appartiennent
c'est l'essentiel
paraît-il
vendredi 21 décembre 2018
dimanche 9 décembre 2018
Poème @Bleue, L'étranger
L'étranger
Un étrange manège
avec des mots étranges
un étranger marche sur ma plage
son ombre est celle d'un étranger
Il s'éloigne de l'océan et disparaît
J'ai perdu ma toupie
et mes jouets qui tournent
ma boule bleue ne sait plus et s'entête ;
sa rondeur est celle d'un ancien monde
Il est derrière moi sur ma tempe
Une étrange rotation
avec des sueurs étranges
un étranger marche sur ma peau
son corps n'est pas celui d'un étranger
Il me prend l'épaule et attrape sa poche
J'y ai vu une boussole
et des objets qui pivotent
ma tête s'oriente et s'enroule comme un chat ;
son ovale est celui de nouveaux confins
Il a les yeux noirs et le regard clair
Je ne suis plus une étrangère
mon ventre s'arrondit
Un étrange manège
avec des mots étranges
un étranger marche sur ma plage
son ombre est celle d'un étranger
Il s'éloigne de l'océan et disparaît
J'ai perdu ma toupie
et mes jouets qui tournent
ma boule bleue ne sait plus et s'entête ;
sa rondeur est celle d'un ancien monde
Il est derrière moi sur ma tempe
Une étrange rotation
avec des sueurs étranges
un étranger marche sur ma peau
son corps n'est pas celui d'un étranger
Il me prend l'épaule et attrape sa poche
J'y ai vu une boussole
et des objets qui pivotent
ma tête s'oriente et s'enroule comme un chat ;
son ovale est celui de nouveaux confins
Il a les yeux noirs et le regard clair
Je ne suis plus une étrangère
mon ventre s'arrondit
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