J'ai pensé
un voilier sur mon bras
une veine près de la gorge
qui criait à grands sanglots
un morceau de tulle
Mes sept collines saignent
J'ai ramassé
un corps sur mon navire
une coupe près de mon aorte
qui buvait à grande peine
un morceau de linceul
Tu te souviens
un tatouage
un défilé entre les montagnes
des promesses
un tatouage
une cérémonie entre les souvenirs
des chagrins
Mes sept collines sont mortes
Poème @Bleue
2 commentaires:
A tort ou à raison, je vois les voiles de ce navire tatoué sur la peau.
J'aime ce côté un peu plus sombre, sanglant même, que tu développes ici.
Une lecture toujours aussi agréable.
A bientôt Bleue ~
Merci infiniment BeeHa, le vent passe par là, qu'il est bon de se laisser porter. A bientôt.
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